Médaille d'or dans la sous-catégorie « Vie de tous les jours »
La quĂȘte de la racine....
Longtemps je t'ai cherchĂ©... c'est lĂ que j'ai commencĂ© Ă rĂȘver le Maroc avant mĂȘme d'y avoir mis les pieds.
Je t'ai souvent imaginé, en haut d'une dune, avec ta djellaba.
Puis je suis venue au Maroc, je t'ai cherché, dans le dédale de ruelles, dans les médinas du pays, dans le désert du Sahara.
J'ai croisé ton ombre, partout... mais je ne t'ai pas vu.
Alors, j'ai voulu dessiner ton portrait, ....il est apparut sans visage
J'ai peint ta silhouette, et c'est resté un brouillon.
Je t'ai photographié, j'ai enfin commencé à saisir ce mirage.
Des silhouettes, des djellabas sans visages, des ombres...
Ce fantĂŽme existant, qui m'emprisonne dans cette passion de djellabas.
Ma névrose : mon obsession de djellabas, ma douce folie.
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