Adepte de la street photographie à l’instar de ses mentors Henri Cartier Bresson et Gary Winogrand, Karim croque les rues et les habitants de sa ville Beyrouth en constante évolution. La capitale libanaise véritable centre commercial, politique, financier et culturelle du Moyen Orient, connue pour sa vie nocturne animée, est un terrain de jeu cosmopolite où cohabitent différentes nationalités et confessions hétérogènes.

Passants, bâtiments et hôtels abandonnés, squelette de béton brut de l'hippodrome, cicatrices des guerres inter communautaires du pays, cafés, marchand ambulants, réfugiés syriens, etc. rien n’arrête Karim qui documente une mémoire et un art d’être à l'ombre de pins parasols centenaires.

Et bien sûr le quartier de Hamra où il réside, « carrefour culturel à trois minutes de chez lui », dont il a décidé de tenir la chronique affectueuse et amusée. Couleurs, saveurs, figures : c’est un Liban coloré, mais certes pas « pittoresque » au mauvais sens du terme, qu’il saisit à la volée.