La nature morte symbolise, depuis toujours, son temps et se fait maitre de la mémoire d’une époque. C’est un outil sur lequel on peut se fonder pour mesurer l’évolution d’une société, de sa culture, de ses coutumes. On y découvre des objets de la vie courante, symbole d’un frénésie d’accumulation, de consommation mais aussi d’héritage et de transmission.

Ces photographies sont une réinteprétation du genre avec les codes plastique que privilégie l’artiste, par l’étude du drapé, des ornements, du féminin nord-africain et des objets pan-africains. Elle interroge la notion d’originalité tant par l’étude du sujet que des objets qui y figurent.

Qu’elles se présentent sous la forme de vanités ou consacré à la peinture bourgeoise, les oeuvres majeures de nature morte n’appartiennent souvent qu’a l’Occident. C’est donc face à un réel challenge que se positionne ce travail, il vise à bousculer les clivages Orient/Occident ainsi qu’a révéler le patrimoine Nord-africain.

Ces photographies cristallisent les liens entre les objets de pays voisins qui en lumière les richesses de ce continent.