Médaille de bronze dans la sous-catégorie « Reportage / News »
AZROUG N'SLIMANE - @samir__maouche
Lorsque l’on parle de la femme kabyle ou plus généralement, de la femme berbère, c’est souvent son caractère de guerrière qui est mis en avant. Son rôle ne se limite pas à l’intérieur du foyer familial. Elle est le pilier essentiel au maintien de la culture, des traditions et de la langue amazigh. Notamment à travers le tissage, ou « azetta » en kabyle. Dans ce reportage, nous avons rencontré Baya et Nora qui sont parmi les rares femmes à encore pratiquer cet art ancestral. à l’aide de symboles qu’elle inscrit, son métier devient un moyen d’extériorisation et de communication. En semant des messages cryptés dans son œuvre qu’elle destinait aux membres de sa famille pour les rassurer. Aussi et au-delà d’un simple objet d’ornement le métier à tisser élève la femme au rang d’une véritable combattante révoltée et révolutionnaire, qui, étant au foyer et ne pouvant pas sortir prendre part aux manifestations pour la cause, se tenait informée des revendications grâce aux chansons engagées de Slimane. Elle invente d’autres motifs à base de cinq lignes, clin d’œil à azrug n Slimane (route de Slimane) pour délivrer un message d’union : «restons unis comme les cinq doigts de la main.
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